Par Céphas MABADA-MABAYE
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« Laissez venir à moi les petits enfants… » (Matthieu 19 : 14)
Né dans une famille chrétienne dont le chef comptait parmi les tout premiers pasteurs autochtones de la Baptist Mid-Missions formés en Oubangui-Chari (actuellement République Centrafricaine) vers la fin des années 20, j’allais naturellement à l’église tous les dimanches, fréquentais assidûment la classe des enfants, mais avec cette insouciance joviale qui caractérise les jeunes enfants de mon âge, plus passionnés de jeux et de chamailleries entre copains, que de vérité biblique révélée qui, pourtant, sauve.
A six ans, mon père me scolarisa à l’école du village et, un an plus tard, mon instituteur vint à la maison, un soir, comme à son habitude, pour un entretien amical avec mon père et pour l’informer, accessoirement, de certaines bévues que le fils de pasteur que j’étais aurait dû s’abstenir de commettre en classe, ou dans la cour de récréation...
On peut donc comprendre que cette visite m’indisposait plus qu’elle ne m’enchantait car elle signifiait, pour moi, non seulement un inévitable règlement de compte avec mon père après le départ de l’instituteur mais, aussi, pour l’heure, l’interruption immédiate des jeux et autres conciliabules complices entre ma sœur aînée et moi pour me mettre, en bon garçon bien élevé, à la disposition des adultes, au cas où ils auraient besoin de mes services... L’occasion était donc rêvée pour maman de rappeler ma sœur auprès d’elle, à la cuisine. Quant à moi, ma crainte avait fini par se concrétiser, et voici comment.
C’était en préparant le thé, accroupi près du feu de bois crépitant, dans l’obscurité, que je reçus le premier choc le plus renversant de ma vie. J’appris, tétanisé sur le coup, de la bouche de mon maître d’école, que, durant la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands avaient inventé une effroyable arme de destruction massive de la vie humaine appelée « bombe », qu’ils n’avaient par la suite point hésité à utiliser contre leurs ennemis ; que les dégâts de cet engin, à supposer qu’il soit lancé sur notre village, atteindraient les villages situés à plus de quarante kilomètres alentour ; qu’il fallait en conséquence prier, avec foi et persévérance, pour qu’aucune autre guerre n’éclate, de sitôt, sur cette terre des vivants...
Appliquant alors, strictement, et en toute discrétion, un précepte d’éducation traditionnelle invitant tout enfant intelligent, soucieux de s’informer des choses de la vie, à feindre de ne prêter qu'une oreille faussement désintéressée aux conciliabules que pourraient tenir dans son entourage des adultes, je fis semblant de n’avoir rien entendu du tout de ce qui a été dit, et continuais de m’occuper du thé bouillonnant, mais en tremblant de tout mon corps, car une bombe, d’un autre genre, venait d’éclater, elle aussi, dans ma tête et, notamment par le biais de cette interrogation : et si, justement, je venais à mourir, tout de suite, pour une raison, ou pour une autre… Irai-je au paradis, ou en enfer ?
Une voix intérieure, autoritaire à souhait, répondit spontanément que ce serait sans coup férir l’enfer, car je continuais de reporter, dimanche après dimanche, la décision de pouvoir, enfin, confier ma vie au Seigneur Jésus-Christ…
Je compris alors, immédiatement, ce qu’il me restait à faire et cela, dès le prochain dimanche !
En attendant, je me mis à souhaiter vivement le départ de l’instituteur pour retrouver, dans la foulée, mon acolyte de sœur et la « bombarder », à mon tour, par l’effroyable nouvelle que je venais d’apprendre. Mais il prenait encore son temps en compagnie de mon père, cet instit inconscient de l’état où ses propos venaient juste de me plonger…
Quand enfin il consentit à s’en aller, je fonçai immédiatement à la cuisine et, par un signe convenu, fis comprendre à ma sœur qu’un papotage discret mais des plus urgents devait, coûte que coûte, se tenir entre nous, avant le coucher. C’est ainsi que nous profitâmes du moment où nous devions à nouveau rentrer toutes les affaires sorties pour les différents besoins familiaux de la soirée (ustensiles de cuisine, couverts, fagot de bois, mobilier usuel destinés aux parents et aux visiteurs, etc.) pour avoir un aparté vital, recueilli mais explosif, cette fois pour ma sœur, sur le sujet que, désormais, je ne pouvais plus prétendre ignorer… Je n’eus même pas besoin de suggérer quoi que ce soit à ma sœur :
- « Dimanche matin », trancha-t-elle sans hésitation, « on se convertit, hein ? »
La nuit fut fébrile, remplie qu'elle était de la crainte d’une prochaine explosion, pour n’importe quelle raison, d’une bombe dans le village... Pour la première fois de notre vie, nous commençâmes à prier, ma sœur et moi, chacun dans son lit, ne soumettant au Seigneur qu’une seule attente commune : qu’il Lui plaise de nous accorder encore la vie, ne fût-ce que jusqu’au dimanche matin (nous n’étions malheureusement qu’en début de semaine)...
En attendant ce jour unique dans notre vie, notre brusque mais néanmoins complète disponibilité à aider les adultes dans les tâches domestiques matinales, ou le soir, avant le coucher, commença à intriguer maman habituée, depuis toujours, à crier tout le temps après ma sœur, une récalcitrante invétérée. Mais elle n’en montra rien, histoire de voir comment s’expliquera, tôt ou tard, une conduite aussi sage brusquement adoptée par des enfants habituellement taciturnes et récalcitrants !
Une dure insomnie nous frappa, tous les deux, dans la nuit du samedi à ce dimanche, si vital pour nous deux, mais nous arrivâmes à la dompter pour attendre, en toute fébrilité, l’heure du culte !
Durant celui-ci, nous ne prêtâmes attention à rien d’autre, sinon qu'à notre vif désir de nous convertir, qu'il pleuve ou qu'il vente ! Vivement donc le solennel et salutaire appel à la conversion, habituellement lancé en fin de prédication !
Mon père ne prit pleinement la mesure des évènements que lorsque, pendant qu’il lançait encore son appel, il nous vit, ma sœur et moi, nous lever tous ensemble, dans un même élan, et nous avancer résolument vers lui… Quelques instants plus tard, nous acceptâmes, publiquement et avec empressement, sous la conduite de deux diacres affectés à cette tâche, que Jésus-Christ puisse enfin entrer, mais plus vite qu’il ne le fit jamais, dans nos jeunes cœurs désormais prêts à L’accueillir comme le Sauveur et le Seigneur de nos vies !
Le soulagement qui en a résulté a été indescriptible, ajouté à la fierté de voir nos parents, nos amis personnels, ainsi que des adultes de l’église s’avancer vers nous pour nous féliciter d’avoir, enfin, franchi le pas décisif, en donnant notre cœur à Jésus-Christ !
Maman, quant à elle, n’avait pas manqué d’en pleurer parce que, avouera-t-elle plus tard, elle avait, durant cette terrible semaine d'une agitation intérieure évidente, pressenti l’évènement, eu égard à la conduite brusquement assagie et serviable de ma sœur, pour qui elle priait en silence afin que, cette fois, rien ne vienne faire obstacle à sa conversion !
Pour ce qui me concerne, j'avais enfin la paix du cœur, et de la conscience ! La bombe pouvait, désormais, fondre et s’abattre sur le village : j'étais désormais prêt à aller à la rencontre du Seigneur Jésus, à toute heure !
J’avais alors sept ans et, deux années plus tard, toujours en compagnie de ma sœur, je me fis baptiser, dans notre village, par une équipe pastorale spécialement venue de la Ville de Yalinga, le chef-lieu de la sous-préfecture où mon père avait été établi pasteur. Cette fois, la profonde motivation de baptême est de servir le Seigneur, en toute consécration et fidélité, et non la peur viscérale d’aller en enfer…
Ah ! Quel bonheur de se savoir sauvé, à cet âge-là, et prêt à rencontrer Dieu, non plus en tant que Juge, mais en tant que Père !
Plus tard, j’apprendrai à apprécier à sa juste mesure ce qu’est la fidélité de Dieu, qui sait recueillir nos faibles acquiescements, même celui d’un enfant apeuré, à son offre gracieuse de salut pour en faire une vocation pérenne, enracinée et consacrée, pour peu que la sincérité ait caractérisé, dès le départ, notre acte de foi. Et voici comment.
Deux années après mon baptême, je dus quitter ma famille et ma terre natale pour entrer en 6ème, à BANGUI, la Capitale, à exactement 600 Kms au Sud du pays. Muni à mon départ d’une lettre de recommandation en bonne et due forme de notre église locale, je n’eus aucune peine à trouver une église baptiste proche de mon domicile, et de m’y faire admettre comme membre.
Je dus cependant la quitter, trois mois plus tard, ayant déménagé, par la force des choses, pour rejoindre un nouveau tuteur dans un autre quartier de la Capitale, plus éloigné du premier. Une nouvelle église baptiste m’accueillit alors, en qualité de membre, jusqu’à mon départ en France en Octobre 1979…
Entretemps, ma vie d’adolescent a commencé à s’épanouir, mais loin de la rectitude d’un père qui n’aurait en rien supporté, si j’étais resté à ses côtés, que son fils se mît à fréquenter des jeunes de son âge, certes, mais inconvertis, ou appartenant à d’autres confessions chrétiennes et, par-dessus tout, souvent insoumis à leurs parents.
Ces nouvelles relations, à n’en point douter, m’ont effectivement influencé au point d’éloigner mon cœur du Seigneur, que je continuais cependant de confesser, de manière purement formaliste, en dépit du fantastique travail d’éducation et de formation spirituelles d’un Mouvement dénommé Union des Jeunes Chrétiens (U.J.C.), créé en 1963 et établi dans tous les lycées et collèges du pays, par un coopérant français et son épouse, tous deux professeurs d’anglais dans un Lycée de province, dans le but de maintenir et de développer la fidélité des jeunes scolaires au Seigneur Jésus-Christ.
Précisons opportunément qu’ils sont aujourd’hui à la retraite et résident à CAHORS, en France, d’où ils nous rendent souvent visite, avec un de ces bonheurs ! Qu’ils en soient éternellement remerciés, par le Seigneur Lui-Même car, que peuvent leur exprimer, et avec quels mots, tous les jeunes de ma génération qui ont pu recevoir de ce couple le bien le plus précieux qu’est la Parole du Dieu vivant, pour une vie personnelle autant que pour une nation en construction ?
La vie professionnelle, quelques années plus tard, n’améliora point les choses, tant j’étais attaché à mes amitiés profanes à qui je continuais, certes, de témoigner de ma foi, mais sans réelles conséquences, pour personne, et du fait que le désir d’être accepté et de faire partie d’une bande d’amis était en moi le plus fort. Mais le Seigneur, Lui, ne m’avait, par pure grâce, ni lâché, ni châtié pour un tel égarement, tant Sa fidélité à mon égard est grande ! Toutefois, il faut l’avouer, Il ne me rata point quand fut venu pour Lui le moment de solder les comptes...
J’étais à l’époque en séjour linguistique, avec cinq autres collègues, enseignants de langues, à l’Université d’un pays anglophone d’Afrique de l’Ouest, et m’apprêtais à y déployer à nouveau toutes les facettes, hideuses, de ma vie dissolue lorsque, de manière répétitive, une voix dans ma conscience se mit à m’interpeller, en ces mots, sur la pleine assurance de mon salut, si jamais je devais quitter le monde à l’instant même : « Si tu meurs aujourd’hui, verras-tu Dieu ? »
Le manège dura des semaines et des semaines, et finit par enlever en moi toute paix, me poussant petit à petit à un examen sérieux de conscience qui ne pouvait que m’obliger à me déterminer, le plus rapidement possible, quant à l’absolue nécessité de mettre ma vie en ordre par rapport au Seigneur.
Mes compagnons de stage se rendirent bien vite compte de mon malaise, de plus en plus pesant, me raillèrent de plus belle pour m’obliger à m’aligner sur leur conduite débridée et, pour m’y aider concrètement, s’arrangèrent pour m’abandonner, un soir, en galante compagnie. Mais rien n’y fit : j’étais réellement chargé du poids de mon passé et, pour la première fois, eus la ferme conviction que je pouvais, à tout moment, quitter ce monde, à l’issue de l’interrogatoire spirituel en cours.
Le moment fatidique de déposer les armes au pied de mon Seigneur vint le soir du 31 décembre 1976 : très mal dans ma peau, toute la journée, je déclinai l’offre de sortie de mes collègues et compatriotes, demeurai seul dans mon studio, au Campus, où l’ennui s’accentua, avec l’atmosphère quasi désertique des lieux, les résidents autochtones ayant, dans leur grande majorité, regagné leurs familles en vue de la célébration des fêtes de fin d’année.
Vers 23h00, las d’étouffer de solitude et d’interpellations de plus en plus pressantes de ma pauvre conscience, je crus pouvoir y échapper en me rendant dans la salle de détente disposant d’un téléviseur devant lequel s’était installé un public des plus épars.
Je tombai, toutefois, à point nommé, sur la retransmission, en direct, du culte de minuit, organisé en la circonstance par l’Eglise Méthodiste du pays d’accueil, et le révérend prédicateur, incisif à souhait, théâtralisa son appel à la conversion, « avant qu’il ne soit trop tard », déclara-t-il avec solennité, et en déclenchant le compte à rebours durant les cinq dernières minutes avant le passage à la nouvelle année, et après avoir centré son message sur la nécessité de la repentance pour tout péché ayant, jusqu’ici, dangereusement compromis toute relation vivante avec Dieu.
A ces mots, mon cœur se serra de remords si vifs, que je ne savais plus que faire, ni où aller pour, croyais-je, échapper à la colère divine ouvertement déclenchée contre mon passé. Je me mis à verser de chaudes larmes. A la dernière seconde de l’année 1975, n’en pouvant plus d’être si cruellement torturé par ma conscience, je me levai d’un bond et courus me jeter sur mon lit, où tout mon passé nauséabond me rejoignit et m’éclaboussa, de la tête au pied. Il m’enlaça ensuite d’une étreinte dont la seule issue possible ne pouvait être que la mort éternelle ! Son absolue noirceur et sa puanteur, bien réelles, me semblait-il, commençaient à m’étouffer, tant elles étaient denses. Pour la première fois de ma vie, je ressentais, plus que vivement, l’absolu besoin d’être sauvé par le Seigneur Jésus.
La conviction de péché ? Que de fois en avais-je entendu parler mais là, aujourd’hui, les carottes sont cuites ! Et c’était bien ce que je vivais, en fait ! Il faut y être passé pour en connaître et les affres, dans le cœur, et la noirceur, et la puanteur !
Pendant trois heures, je pleurai et implorai le Seigneur de me délivrer de mon passé nauséabond, et de m’accorder Son pardon pour ma sinistre et si terrible infidélité. Je pleurai sur ma misère spirituelle et son légitime salaire, la mort éternelle, comme on pleure un être cher brutalement arraché à notre affection, promettant au Seigneur, à plusieurs reprises et avec tout le sérieux dont j’étais encore capable, de ne jamais plus Le quitter, s’Il m’accordait la grâce de survivre à mon épreuve.
La délivrance survint à 3h00 du matin ! Une vive joie inonda mon cœur après que j’eus le sentiment d’avoir été, brusquement, délivré du poids du funeste fardeau qui m’écrasait ! Une joie si intense, si douce et si profonde que je ne pouvais la contenir ! Les larmes qui se déversèrent à flots sur mes joues n’étaient plus celles d’un vif sentiment de culpabilité, mais bien celles d’une réelle délivrance d’un destin assurément funeste si le Seigneur avait préféré m’enlever la vie. La grâce insondable et infinie de Dieu, dans toute sa magnificence, venait juste de m’arracher à Sa légitime colère !
Instinctivement, je sortis de mon studio, me mis à courir à toutes jambes dans le couloir et à crier à tue-tête : « Sauvé ! Je suis sauvé ! »
Quelques portes s’ouvrirent à mon fulgurant passage et des têtes, éberluées, se profilèrent prudemment par leur entrebâillement... « Il doit être devenu fou, ce ‘Frenchie...’ », se disaient les rares étudiants ghanéens restés au Campus, et qui me le répèteront, de vive-voix, quelques jours plus tard, quand le calme fut revenu dans mon esprit. Mais que voulez-vous que je leur dise ? J’étais alors tout à mon bonheur d’avoir été sauvé de mes péchés et, pour moi, il était impératif que la terre entière le sache !
Dans ma course effrénée, je débouchai devant la porte du compatriote le plus proche de mon studio, dans le même couloir, insistai pour me la faire ouvrir et trouvai toute la bande, revenue de sa ballade de réveillon au Centre-Ville, rassemblée autour de bouteilles de bière et de whisky… Excité comme tout, je leur clamai la bonne nouvelle de mon salut en Jésus-Christ ! Mais, plus railleuse que d’habitude, la bande, bien imbibée d’alcool, me houspilla bruyamment puis me conseilla de revenir la voir, plus tard, après une bonne nuit de repos, convaincue que j’avais, seul dans mon coin, trop arrosé le réveillon !
Profondément déçu et blessé par l’incompréhension rencontrée de la part de mes propres compatriotes, tous catholiques, je rejoignis, tout penaud, mon studio, mais eus le réflexe de m’emparer de mon recueil de cantiques en langue nationale : seul, je célébrai, à tue-tête, mon parfait salut en Jésus-Christ en chantant cantiques sur cantiques, et en rendant grâce à Dieu par des prières autrement plus expressives et plus profondes, car alors je Le louais avec émotion, en vérité et en esprit.
Mon bonheur dura près d’une semaine, et toutes les cartes de vœux expédiées au pays firent mention de cette extraordinaire délivrance si gracieusement octroyée par mon Dieu alors que, comme beaucoup d’autres de mes anciens condisciples de Lycée, j’aurai pu laisser ma vie dans ce genre de vie débridée menée sans aucune conscience, jusqu’ici.
Depuis, je chante encore, et toujours, ma délivrance, intervenue durant cette fantastique nuit ghanéenne, à 3h00 du matin, le 1er Janvier 1976 même si, parfois, l’âpreté du combat spirituel dispose à plus de souffrance silencieuse, et de cogitations désordonnées, qu’à la louange et à l’adoration du Dieu vivant, mais qu’importe : je Le tiens, ce Sauveur merveilleux et fidèle et Lui, plus que jamais, m’abrite et veille, et sur ma vie, et sur mes pas, en Sa main si puissante.
Ensemble, nous bravons et surmontons, Lui et moi, les tempêtes que ne manque pas de soulever, dans la vie de ceux qui aiment Dieu, celui qui aimerait tant leur faire faire un naufrage décisif par rapport à leur foi. N’est-ce point là l’essentiel ?
Depuis, je cours, en héraut loyal et consacré, devant Sa face glorieuse et miséricordieuse, afin de défendre, parmi mes semblables, partout où Il me conduit et autant que faire se peut, Sa Cause, si glorieuse elle aussi, porteuse de la Vie véritable, qui n’aura point de fin !
Que Son Nom soit à jamais béni, pour l’insigne grâce accordée à quelqu’un qui, de très loin, ne la mérite aucunement, ni hier, ni aujourd’hui, ni demain !
C. MABADA-MABAYE
Ministère de la Nouvelle Alliance (M.N.A.)