posté le 05-12-2009 à 11:54:10
LE POINT DE VUE BIBLIQUE - UNE SOCIETE CONFUSE
Le point de vue biblique : Une Société Confuse
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Avez-vous déjà assisté à une conférence sur le positivisme? Vous savez, ce genre d’endroit où l’on s’assoit pour se faire dire que la vie est belle, que le monde est merveilleux et qu’il faut apprendre à voir le bon côté des choses. C’est une conception qui ne s’intéresse qu’à l’aspect positif de la vie, tout en refusant catégoriquement de voir ce qui se passe vraiment.
La réalité, par contre, est tout autrement.
Une bulle
La vie, en Occident, semble être un rêve pour beaucoup de monde. Nous vivons dans une bulle. Le divertissement impose sa présence pour nous faire ignorer le danger et la misère qui nous entourent. Ceci fait bien l’affaire des gouvernements. Comme le disait César: "du pain et des jeux". Il y a deux mille ans, dans l'Empire romain, on évitait les séditions et les soulèvements populaires en organisant des jeux dans les arènes publiques. On créait de toutes pièces des divertissements pour que les gens n’aient pas le temps de se rendre compte qu’on les exploitait. Et le peuple, quant à lui, en redemandait toujours plus.
Inconscience volontaire
Le cinéma, la télévision, la musique… Bref, le monde culturel dans son ensemble nous étourdit de ses plus belles productions. Du matin jusqu’au soir, nous nous entretenons sans arrêt, afin de ne jamais avoir le temps de réfléchir. Bien entendu, nous savons par les bulletins de nouvelles que les choses ne vont pas aussi bien que cela, mais l’impression d’impuissance nous gagne. De cette manière, le soir, nous nous endormons satisfaits d’avoir été hypnotisés par les grandes illusions de ce monde idéal. Ainsi va la vie, jusqu’au tombeau. Oui, bien sûr, nous savons que ça va mal ailleurs dans le monde, mais comme il est réconfortant de se faire dire que ce n’est pas de notre faute ! Ça va mal aussi chez nous, mais n’ayez crainte, les politiciens s’en occupent…
La mort qui rôde
Nous mangeons des aliments infectés de produits chimiques, quand ils ne sont tout simplement pas modifiés génétiquement. Nous buvons de l’eau qui, même après avoir été traitée dans nos usines de filtration ultramodernes, est pleine de saletés dangereuses pour la santé. Le milieu des motards criminalisé, ici au Québec, sème la terreur chez nos dirigeants et empoisonne notre jeunesse via son réseau de distribution de drogues, qui s’étend jusque dans nos cours d’écoles. Et j’en passe! Malgré tout cela, nous vivons dans le pays le plus confortable et le plus sécuritaire du monde… selon les Nations Unies. Imaginez ce que ça doit être ailleurs! Ailleurs, j’y suis allé souvent: j’ai visité des sites de génocides au Rwanda où j’ai vu de mes propres yeux des milliers de cadavres mutilés, des cadavres d’hommes, de femmes, mais aussi d’enfants innocents. En 1994, il y a eu entre 500 000 et 800 000 morts en quelques mois seulement dans ce pays.
Et pourtant !
Et pourtant, les grands philosophes et penseurs athées du Siècle des lumières nous promettaient un monde meilleur grâce à la révolution scientifique. La science, seule vérité objective, allait affranchir l’homme de ses superstitions stupides et le faire évoluer vers un monde de liberté et d’émancipation. Cependant, la folie, la misère et la bêtise humaine n’ont jamais été autant en vogue que maintenant. Le vrai problème de l’humanité ne se situe pas au niveau politique ou social, mais réside précisément dans le cœur de l’homme. Le problème est là dans chacun de nos cœurs égarés.
L’écho de la Bonne Nouvelle
À travers cette confusion montante, le message de Jésus-Christ perce les générations et demeure toujours l’unique espoir de l’homme.
"Toutes choses m’ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n’est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n’est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.
Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger" (Mathieu 11:27-30).
Réal Gaudreault, pasteur de l’Assemblée Chrétienne La Bible Parle Saguenay
Source : http://www.bible-ouverte.ch/meditations/le-point-de-vue-biblique/10...
posté le 05-12-2009 à 11:49:03
QU'EST-CE QU'UNE SECTE ?
QU'EST-CE QU'UNE SECTE ?
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I. INTRODUCTION
Il existe, de nos jours, dans la chrétienté, plus de cinq cents mouvements sectaires, plus ou moins importants, affirmant tous détenir la vérité absolue quant à la juste compréhension de ce qu'est exactement l'Évangile de Jésus-Christ. Mais quand on examine sérieusement leurs doctrines, l'on se rend compte que d'énormes différences de points de vue et de foi existent entre eux, les séparent les uns des autres et, parfois, les opposent. La question se pose alors de manière tout à fait logique : qu'est-ce qu'une secte ?
II. DÉFINITION
On peut la définir, en général, comme étant un "parti", formé au sein d'une religion donnée et regroupant des adeptes qui suivent la même doctrine. Un terme qui lui est synonyme est "hérésie", du grec "hairein", et qui signifie : "choisir".
Du temps de Jésus-Christ, l'on remarque que le judaïsme avait lui-même essaimé de diverses sectes regroupant des "pharisiens" (Actes 26 : 5), des "sadducéens" (Actes 5 : 17), des "Esséniens"... Même les premiers chrétiens furent considérés, au départ, comme étant une secte judaïque (Actes 24 : 5 ; 24 : 14, et 28 : 22).
Le Nouveau Testament applique quant à lui ce terme de "secte" aux mouvements religieux ayant quitté "la saine doctrine" (2 Timothée 4 : 3 ; Tite 1 : 9 ; Tite 2 : 1). Par contre, les vrais chrétiens sont reconnus comme étant de ceux qui "persévéraient dans l'enseignement des apôtres" (Actes 2 : 42).
III. CONDAMNATION RADICALE DES SECTES
La Parole de Dieu condamne radicalement les sectes et leurs faux prophètes et cela, depuis l'époque de l'Ancien Testament.
C'est ainsi que l'apôtre Jean, le disciple bien-aimé du Seigneur Jésus, pouvait affirmer sans ambages : "Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n'a point Dieu" (2 Jean 9).
L'apôtre Paul, enseigné dans les choses divines non par quelque homme que ce soit, mais directement par le Seigneur (Galates 1 : 1), renchérit, pour ce qui le concerne :
"7 Non pas qu’il y ait un autre évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent altérer l’Évangile de Christ.
8 Mais, si nous–mêmes, si un ange du ciel annonçait un évangile s’écartant de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème !
9 Nous l’avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu’un vous annonce un évangile s’écartant de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème !" (Galates 1 : 7 - 9 ; voir aussi Galates 5 : 19 - 21, 2 Pierre 2 : 1, et 2 Pierre 3 : 1 - 2).
Aux Corinthiens, il fait de manière on ne peut plus claire la recommandation vitale suivante pour ce qui est de la saine doctrine à retenir, absolument :
"1 Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré, 2 et par lequel vous êtes sauvés, si vous le retenez dans les termes où je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain" "1 Corinthiens 15 : 1 - 2).
Ainsi donc, par la bouche de Ses serviteurs, les apôtres, Jésus-Christ, mort et ressuscité pour nos péchés, ne mâche pas Ses mots : toute foi qui s'écarte de la Vérité enseignée par le Nouveau Testament est NULLE ET DE NUL EFFET, comme cela se dit en termes juridiques. En d'autres termes, la foi sectaire ne peut que conduire à la perdition éternelle, car elle ne sauve pas.
Ce n'est donc pas du jeu, que de nous interroger sérieusement sur le fondement de la foi qui nous anime, et que nous professons à autrui : est-elle strictement fondée par l'enseignement fidèlement transmis par les apôtres, et lui est-elle conforme, à tous égards ?
IV. NÉCESSITÉ D'UN RÉ-EXAMEN PERMANENT DE NOS PROPRES FONDEMENTS
Assez curieusement, d'ailleurs, l'apôtre Paul n'hésite point à écrire aux Corinthiens : "Il faut bien qu'il y ait aussi parmi vous des sectes..." (1 Corinthiens 11 : 19). Et de s'expliquer, dans la foulée : "...Afin que ceux qui sont dignes d'approbation soient manifestés parmi vous".
Autrement dit, Paul voit l'utilité des sectes en ce que l'affrontement des convictions devrait permettre à la Vérité de s'affirmer et de manifester, de la sorte, la pleine fidélité aux Écritures de ceux qui les retiennent telles quelles.
Mais, pour être en mesure de pouvoir juger objectivement de la Vérité, il faut absolument disposer d'une pierre de touche incontestable qui, en l'occurrence, ne saurait être autre chose que la Parole inspirée de Dieu : l'Évangile.
Il doit être retenu tel qu'il a été annoncé, par les apôtres nous l'avons vu plus haut :
• sans adjonction ou dépassement (1 Corinthiens 4 : 6),
• sans dissimulation (Actes 20 : 27), et
• sans altération (2 Corinthiens 4 : 2).
Chaque fois que ces principes fondamentaux ne sont pas respectés, il y a rupture avec la Vérité, suivie de réactions, donc d'apparition de sectes, c'est-à-dire, de divisions, de partis.
Où en sommes-nous, à titre individuel, de prime abord, puis dans nos assemblées, par rapport à cette nécessité, absolue, d'évaluation rigoureuse et régulière de nos bases doctrinales ? "Ainsi donc, que celui croit être debout prenne garde de tomber !", avertit l'Écriture en 1 Corinthiens 10 : 12.
Une dernière considération : n'oublions jamais qu'il est plus grave d'être en rupture avec la Vérité révélée par Dieu, que d'être séparé de personnes et de mouvements religieux qui, manifestement, se sont écartés de la "saine doctrine", fermement établie par "la foi transmise aux saints une fois pour toutes" (2 Timothée 4 : 3 ; Jude 3) en professant des vues et en ayant des pratiques contraires aux Ecritures.
Que le Seigneur nous préserve de toute infidélité coupable envers Sa Parole, et nous donne assez de courage, comme aux bons vieux temps des prophètes de l'Ancien Testament et des apôtres du Nouveau Testament, pour défendre la Vérité, toute la Vérité, et rien que la Vérité, et quoi qu'il en coûte, là où elle est devenue séduction et/ou tradition humaine !
C. MABADA-MABAYE - Ministère de la Nouvelle Alliance (MNA)
posté le 05-12-2009 à 11:36:22
COMMENT RECONNAÎTRE LES SECTES
COMMENT RECONNAÎTRE LES SECTES
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Dans notre dernière étude, nous avions vu ce c’est qu’une secte. Comment la reconnaître, concrètement, dans son action de séduction à l’égard des élus de Dieu ? Telle est la question fondamentale à laquelle nous tenterons de répondre ici, aujourd’hui, et de manière succincte, afin d’en faciliter et la compréhension, et la mémorisation.
I. LES SECTES DÉPRÉCIENT LA BIBLE
En principe, tout témoin authentique de Jésus-Christ devrait faire de la Bible sa seule norme de foi, de théologie et de conduite. Une secte reconnaît, à côté de la Bible, d’autres sources de révélation comme, par exemple :
• Les écrits de son (ses) prophète(s),
• Ses propres traditions,
• Ses dogmes,
• Ses visions, etc.
Aussi propose-t-elle à tout adhérent, avec ou, même, avant la Bible, qui devient ainsi secondaire, ses livres de révélation et de doctrine, et ses périodiques. Ces livres, destinés à supplanter la Bible, sont d’ailleurs en pleine contradiction avec elle, et son message y est tronqué, ou déformé.
Un autre phénomène permet de repérer très vite une secte : très souvent, ses écrits ne sont pas vendus ouvertement dans les librairies, par crainte d’acquisition massive et de réfutation circonstanciée, alors que la Parole du Dieu vivant ne doit pas rester cachée, quant à elle, selon qu’il est écrit :
« Car il n’est rien de caché qui ne doive être découvert, rien de secret qui ne doive être mis à jour » (Marc 4 : 22).
Certaines sectes vont jusqu’à prétendre que la Bible est désormais superflue puisque leurs membres, « scellés » d’en-haut, recevraient directement dans leurs oreilles les directives qui viendraient du ciel…
Si donc votre communauté prône ce genre de messages, vous savez désormais à quoi vous en tenir.
II. LES SECTES FALSIFIENT LA BIBLE
Le phénomène n’est en rien nouveau : déjà, du temps des apôtres, certains faux messagers falsifiaient les Écritures, ce qui a amené l’apôtre Paul à dénoncer clairement cette pratique en écrivant :
« Car nous ne falsifions point la Parole de Dieu comme font plusieurs… » (2 Corinthiens 2 : 17),
Ou encore :
« Nous n’altérons point la Parole de Dieu » (2 Corinthiens 4 : 2).
Ces falsifications apparaissent souvent dans les traductions des Écritures effectuées par les sectes elles-mêmes. Dans ce cas, pour les détecter, il convient de recourir à plusieurs autres traductions des Saintes Écritures ou, si cela est possible, aux éditions hébraïques et grecques.
Mais les falsifications peuvent aussi apparaître dans les notes de bas de page accompagnant le texte biblique lui-même, ou ses commentaires. Dans ce cas, on essaie de faire dire aux mots et autres expressions, voire à des phrases tout entières, des choses qu’ils ne disent pas.
Une autre technique consiste à baser toute une démonstration doctrinale sectaire sur un seul passage de la Bible, sorti de son contexte et se référant à un sujet particulier. Alors le résultat est flagrant : il contredit l’ensemble du message biblique sur le sujet considéré et fonde ainsi de fausses interprétations de la Parole.
C’est la raison pour laquelle l’apôtre Pierre, après avoir demandé à ses lecteurs de prêter attention à la parole prophétique, ajoute :
« Aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet d’interprétation particulière » (2 Pierre 1 : 20).
En d’autres termes, elle ne doit faire l’objet d’aucune interprétation personnelle, isolée de l’ensemble des paroles prophétiques qui, toutes, s’éclairent et s’expliquent mutuellement.
Heureusement que le Seigneur veille sur Sa Parole ! En effet, ces fausses doctrines n’ayant pas de fondements bibliques stables, subissent au cours du temps de nombreuses fluctuations qui finissent, soit par le morcellement et la désagrégation de la secte, soit par de nombreuses métamorphoses doctrinales qui rendent méconnaissable, au final, son crédo initial.
III. LES SECTES AJOUTENT À LA BIBLE
Le Nouveau Testament, c’est connu, s’achève sur cet avertissement solennel :
« Si quelqu’un ajoute quelque chose (aux paroles de la prophétie de ce livre), Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre » (Apocalypse 22 : 18 b ; voir aussi Deutéronome 4 : 2, et Proverbes 30 : 5 – 6).
En dépit de cette admonition solennelle, les sectes se croient autorisées à amplifier la Révélation biblique :
1. ELLES PRÉTENDENT « DÉVOILER » LES CHOSES CACHÉES PAR DIEU
Elles prétendent savoir, en effet, ce que la Bible ignore, ou ne révèle pas, selon qu’il est écrit :
« Les choses cachées sont à l’Eternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi » (Deutéronome 29 : 29).
C’est ainsi qu’au cours des âges, certaines sectes vont jusqu’à préciser la date supposée de la fin du monde, ou du retour de Jésus-Christ et cela, en dépit de cette déclaration radicale du Seigneur Jésus :
« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait » (Matthieu 24 : 36).
Quant aux apôtres, seuls autorisés à transmettre la Parole de Dieu au monde, aucun d’eux n’a indiqué de date pour l’un ou l’autre de ces deux évènements historiques majeurs, à venir : ils ont plutôt demandé, comme le Christ, de veiller.
2. ELLES AJOUTENT DES PRESCRIPTIONS NOUVELLES
Aux prescriptions bibliques normales, les sectes ajoutent des prescriptions alimentaires supplémentaires, ou des innovations rituelles.
Au sujet des aliments, la Bible nous donne l’instruction fondamentale suivante :
« Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme » (Matthieu 15 : 11 ; voir aussi Romains 14 : 17 et 1 Timothée 4 : 1 – 3).
Toutefois, ne négligeons en rien les enseignements bibliques relatifs à la sobriété, à la tempérance et à la mesure (1 Corinthiens 6 : 10 ; Galates 5 : 21 ; Philippiens 3 : 19 ; 1 Timothée 5 : 23 ; Tite 2 : 2 ; 1 Pierre 4 : 3).
3. ELLES « COMPLÈTENT » LA BIBLE PAR DE NOUVEAUX DOGMES
Les sectes aiment établir des dogmes nouveaux, faussement fondés soit sur les Ecritures, soit sur les traditions apostoliques.
Or, le Nouveau Testament s’élève avec véhémence contre les traditions humaines qui ne font que dévaloriser la Révélation.
De plus, Jésus-Christ et les apôtres jamais ne se sont fondés sur les traditions, d’où qu’elles viennent, mais uniquement sur les écrits inspirés de l’Ancienne Alliance (Matthieu 15 : 6 – 7).
4. ELLES PRÊCHENT EN DÉFINITIVE « UN AUTRE ÉVANGILE »
Déjà, du temps de l’apôtre Paul, de faux messagers séduisaient par exemple les Corinthiens par la prédication d’un « autre Jésus », d’un « autre évangile », et d’un « autre esprit » (2 Corinthiens 11 : 4). Aujourd’hui, ces mêmes types de séducteurs sont toujours à l’œuvre. Leur « Christ » n’est plus Celui du Nouveau Testament, venu en chair pour « chercher et sauver ce qui est perdu » et cela, au prix de Sa propre vie.
Sachons et retenons une seule chose :
« Jésus-Christ est le même hier, et aujourd’hui, et éternellement » (Hébreux 13 : 8).
Quiconque en prêche un autre relève, sans hésitation aucune, d’une secte.
C. MABADA-MABAYE – MNA
posté le 05-12-2009 à 11:27:28
On entend dire parfois que dans certains endroits de prière, de culte et de louange, le Seigneur se manifesterait par des odeurs
DU MIRACULEUX AU MERVEILLEUX
Jérôme Prekel/le Sarment
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On entend dire parfois que dans certains endroits de prière, de culte et de louange, le Seigneur se manifesterait par des odeurs. On rapporte des manifestations d’odeur d’encens dans certaines réunions, ou la présence de parfums indéfinissables qui attesteraient de la visitation de Dieu. On a beaucoup parlé également d’huiles, de plumes, de poudres d’or et on parlera bientôt parmi les chrétiens d’apparitions d’anges et de lévitations.
Nous sommes dans l’époque de l’Église où vont se multiplier les témoignages de prodiges et de miracles sur la terre, dans une disparité qui rappelle ce que jadis les mystiques catholiques ont connu, sans que nul ne soit jamais parvenu à les expliquer. Certains saints en effet portaient les stigmates du Christ, saignant continuellement ; d’autres voyaient leurs larmes transformées en huile, en sang, certains riaient sans raison, parlaient aux oiseaux, jeûnaient durant plusieurs années, se flagellaient, s’enchaînaient dans des grottes afin de prouver leur foi.
On raconte que Giuseppe Desa (1603/1663) s’élevait dans les airs, parfois à 15 mètres de hauteur, devant des centaines de témoins, dont le pape Urbain VIII. Plus près de nous, le Dr Protti, de l’hôpital de Padoue, a eu l’occasion d’observer (et de filmer) le cas d’une chrétienne dont le corps devenait luminescent à certaines occasions (en 1934). Il y aurait encore bien d’autres cas étranges à répertorier, dans le domaine de l’inexpliqué religieux, ou simplement mystique.
Sans préjuger de l’origine exacte de ces phénomènes, nous pouvons cependant constater que certains signes sont manifestés par des «instruments» d’origines très diverses. Le célèbre médium Stanton Moses, par exemple, au cours de séances de spiritisme, exhalait des parfums, le fait ayant été à maintes reprises constaté et analysé sans aucun doute possible : aldéhydes, alcools, phénols. Quant au gourou Bhagwan Shree Rajneesh, il lui suffisait de paraître devant ses disciples préparés par des assistants et soigneusement conditionnés pour qu’ils commencent à pleurer et à rire d’une manière incontrôlable. Ils se mettaient à danser, à sauter, ou à tomber inconscients, par sa simple présence.
Tout ce qui est surnaturel et inexpliqué est-il d’origine divine ? Nous serions bien imprudents d’interpréter ainsi tout ce qui nous semble «merveilleux». Car il existe une différence fondamentale entre le surnaturel et le merveilleux. Un raisonnement trop sommaire voudrait que l’on confonde les deux, parce qu’ils participent tous deux du mystère. Mais le mystère n’est pas encore le merveilleux. C’est seulement quand l’incompréhensible, le sensationnel et le surnaturel ont résisté à un certain nombre de tests, et qu’ils sont passés — pour nous, disciples de Christ — au filtre de la parole de Dieu et de la prière, qu’alors, et alors seulement, ils peuvent revêtir le caractère du merveilleux. La femme prophétesse qui suivait l’apôtre Paul à Philippes, par exemple, donnait toutes les apparences du merveilleux dans l’exercice de son don, mais Dieu était d’un autre avis, et le faux fut finalement démasqué (Actes 16:16) à la plus grande surprise de tous.
Dans le christianisme d’aujourd’hui, certains ont pris le parti d’attribuer aveuglément à Dieu tout ce qui est inexplicable, souvent simplement par crainte de blasphémer contre le Saint-Esprit. Mais nous devrions regarder comme dangereux le fait d’avoir à nous déterminer par rapport à un phénomène inexplicable, animés seulement d’une peur superstitieuse. Car ce n’est pas celui qui se trompe qui blasphème contre le Saint-Esprit, mais celui qui s’oppose à l’œuvre de Dieu en pleine connaissance de cause. Les hommes qui disaient que Jésus chassait les démons par la puissance de Satan agissaient par jalousie, cherchant à diminuer sa notoriété en semant le doute dans les esprits. Nous sommes au contraire encouragés à exercer notre discernement et notre jugement spirituel sans crainte d’offenser Dieu :
« Bien-aimés, ne croyez pas tout esprit, mais éprouvez les esprits pour voir s'ils sont de Dieu, car beaucoup de faux prophètes sont sortis dans le monde » (1 Jean 4:1).
Il est dommage de constater que l’homme admet facilement avec la Bible que dans les derniers temps, l’humanité verra se manifester des signes et des prodiges «mensongers» (2 Thessaloniciens 2:9), mais à l’heure de la confrontation avec le surnaturel, il reste peu de personnes pour continuer à s’interroger et chercher à s’appuyer sur les Écritures. Et prendre position. Il semble que le contact avec le signe, le miracle et le prodige trouble l’esprit de l’homme et lui ôte une partie de son discernement, à l’image de Pierre lorsqu’il vécut l’expérience de la nuée sur le mont Tabor : «il ne savait plus ce qu’il disait», nous est-il rapporté (Marc 9:6). Sa théologie même était battue en brèche puisqu’il était prêt à adorer les trois personnages de sa vision : «faisons trois tentes (tabernacles) pour Moïse, pour Elie, et pour Jésus» ! Ce ne sont plus les Écritures qui comptent, mais la densité de l’émotionnel qui transcende tout et bouleverse tout. Et conduit dans toutes les erreurs, au premier rang desquelles on trouve la sacralisation des instruments, comme ce fut le cas pour le serpent d'airain.
THÉOLOGIE DU SURNATUREL
Devant les phénomènes surnaturels incompréhensibles, on entend prêcher parfois un abandon des fondements de notre libre-arbitre, de notre questionnement intérieur, afin de faciliter le travail « de l’Esprit » (dit-on) ce qui n’est pas juste. Nous pouvons effectivement exhorter le peuple de Dieu pour un retour à la simplicité (des enfants), mais pas au simplisme (Matthieu 10/16). Nous pouvons encourager à une approche innocente, mais pas infantile. Cette exhortation à «ne pas résister à la venue du Saint-Esprit en nous», à «s’abandonner dans l’onction» favorisera effectivement un contact de notre esprit avec «le monde spirituel» — exactement comme le pratiquent les médiums — mais elle ne tire pas sa légitimité de la prédication biblique de la vérité.
Le but de ces lignes n’est pas de jeter une ombre sur l’importance du surnaturel dans la vie chrétienne. Les miracles font évidemment partie intégrante de la vie de la foi, et nous sommes encouragés à aspirer aux dons spirituels les meilleurs, mais nous voyons, dans les derniers temps, que l’ennemi sait s’emparer du miraculeux comme d’un moyen de trouble et de séduction atteignant jusqu’aux élus de Dieu, c’est pourquoi cette délicate interrogation ne doit pas être laissée en suspens (Matthieu 24:24; 2 Thessaloniciens 2:9; Apocalypse 13:13; 13:14; 16:14; 19:20*). Il est donc important d’englober dans notre vision de la vérité (et spécialement les parties difficiles à comprendre et discerner) toutes ses composantes.
Faut-il s’attacher aux odeurs dans les églises ? On pourrait avoir quelques surprises, car il y flotte parfois une «odeur» nauséabonde (et tenace) de vieil homme … Et puis enfin, Dieu serait-Il plus présent … parce qu’on Le sent ? Ou parce qu’on Le voit ?
UN HOMME EN CHRIST
En matière de partage d’expérience spirituelle sensationnelle, intéressons-nous quelques instants à un «homme en Christ» dont vous avez certainement entendu parler, qui a été emmené jusqu’au troisième ciel, qui a entendu des choses ineffables, et qui en est revenu … pour nous les raconter ? Pas du tout. Pour «tourner» dans les églises et faire des émules ? Pas davantage. Mais plutôt pour nous montrer que l’on ne se sert pas de ses expériences personnelles surnaturelles pour se positionner devant l’Assemblée, ou pour se faire un nom : «je connais un homme en Christ»… Pour Paul, ce n’était pas Paul qui avait fait cette expérience, mais «un homme en Christ». Et il ne se permettra même pas de répéter ce qu’il a entendu (2 Cor. 12/4).
Voilà un homme qui a pourtant trouvé «la recette» pour parvenir jusqu’au 3ème ciel (plus haut que l’Everest, donc), mais il n’en a pas fait un livre, un séminaire ou un tableau chargé d’onction, pas plus que sur la gloire qu’il a vue ou entendue. Le surnaturel fait pourtant à l’évidence partie de son quotidien, mais pourquoi n’a-t-il pas développé ce thème tellement en vogue aujourd’hui ?
Parce qu’il sait que la recherche d’acquisition du surnaturel en tant que mobile premier est fondamentalement malsaine, c’est pourquoi ses enseignements mènent davantage au sacrifice, au don de soi-même et à la croix parce qu’il sait que le surnaturel sera «automatiquement» le fruit de l’esprit de résurrection qui vient sur le disciple dès qu’il meurt à lui-même et aux éléments du monde.
Paul ne met pas la chair en scène, il ne se positionne pas dans cette «révélation», et il ne se sert pas de cette révélation pour exercer une influence quelconque, en tant qu’instrument privilégié. Il ne se sert pas de Dieu. Cela s’appelle l’humilité.
A ce regard des autres, l’apôtre est capable de renoncer. Pour Paul, les paroles ineffables, le troisième ciel, les odeurs, sont toujours des choses «extérieures» ; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature (Galates 6/15), c’est-à-dire que notre caractère soit changé, converti, revêtant le Seigneur, exhalant la bonne odeur de Jésus-Christ.Source :
www.lesarment.com
posté le 05-12-2009 à 11:11:29
Question : la Bible est la Parole de Dieu
LA BIBLE (3) : UN LIVRE VÉRIDIQUE
Question : la Bible est la Parole de Dieu
Vrai. 46% des Français considèrent la Bible comme actuelle et pertinente {2}. Ce monument de la littérature, critiqué à chaque époque avec virulence, continue malgré tout d’être le best-seller. Le Nouvel Observateur du 18 au 24 juillet 2002 titrait en première page : « La Bible, le vrai et la légende. »
Deux spécialistes tentaient de démontrer le côté légendaire et « inauthentique » de la Bible. À la même période, France Culture diffusait une série sur la Bible et la chronologie de l’Égypte, soulignant, dans plusieurs cas, la pertinence des données bibliques. Sur Internet, vous découvrirez des centaines, voire des milliers de pages web appuyant l’inspiration divine contre quelques pages la réfutant. La Bible se prétend « Parole de Dieu ». Environ 3800 fois, ses auteurs déclarent transmettre les « paroles de Dieu » par des expressions comme : « Et Dieu dit... », ou : « Le Seigneur déclare... »
Question : il existe des preuves de la véracité de la Bible
Vrai. Blaise Pascal a écrit : « Dieu a donné des marques visibles à ceux qui le cherchent et non à ceux qui ne le cherchent pas. Il a donné assez de lumière pour ceux qui ne désirent que voir et assez d’obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire {3}. »
Pour Pascal, la Bible fait partie de ces marques visibles données à l’homme. Elle contient assez de « lumière » pour ceux qui désirent voir. Si l’on ne peut pas parler de « démonstration irréfutable », plusieurs éléments surprenants font pencher la balance du côté de l’authenticité et de l’inspiration divine de ce livre unique.
Question : la Bible affirme son origine divine
Vrai. L’apôtre Paul parle des Écritures Saintes comme étant « inspirées -littéralement, « insufflées de Dieu » {4} ».
Pierre affirme qu’« aucune prophétie de l’Écriture n’est le fruit d’une initiative personnelle; en effet, ce n’est pas par une volonté humaine qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu {5} ».
Question : le Christ affirme que la Bible est vraie
Vrai. Jésus se réfère très souvent aux textes de l’Ancien Testament comme à une source sûre et infaillible : « Oui, vraiment, je vous l’assure : tant que le ciel et la terre resteront en place, ni la plus petite lettre de la Loi, ni même un point sur un i n’en sera supprimé jusqu’à ce que tout se réalise {6}. »
Question : la Bible contient des prophéties extraordinaires
Vrai. Par la bouche du prophète Ésaïe, Dieu défie les fausses divinités :
« Qu’elles nous annoncent ce qui doit arriver [...], faites-nous entendre l’avenir; annoncez les événements derniers et nous saurons que vous êtes des dieux {7}. »
En exemple, les quelque trois cents références à la venue du Christ écrites dans l’Ancien Testament. Quelques-unes sont d’une précision époustouflante : comme l’annonce du nom du village de sa naissance par Michée {8}, la façon dont il souffrirait par Ésaïe {9}, la période de sa venue par Daniel {10}. Cette prophétie est probablement l’une des plus surprenantes puisqu’elle annonçait, à quelques mois près, la venue du Messie quelque quatre siècles avant l’événement !
Examinons maintenant deux objections.
Question : il y a des contradictions apparentes dans la Bible
Vrai. Pour quelques rares passages, il n’est pas facile de concilier les textes entre eux. Les solutions adoptées par certains exégètes qui s’attaquent à l’authenticité de la Bible paraissent malheureuses. Quelques petites altérations se sont introduites sur les copies du texte original, malgré le soin extrême des copistes. Si des témoins racontaient un fait exactement de la même façon dans tous les détails, ils jetteraient le doute sur l’authenticité de leur récit. Exemple : les récits de la résurrection semblent parfois contradictoires. Ceci montre plutôt que l’angle de vue et la perspective sont différents selon les Évangiles {11}.
Question : on risque de devenir « fondamentaliste » à prendre la Bible trop au sérieux
Vrai + Faux. Ce mot est piégé. Il désigne souvent les extrémistes religieux fanatiques de toutes tendances. En ce sens, la grande majorité du protestantisme évangélique ne se reconnaît pas comme « fondamentaliste ».
Ce terme est souvent utilisé par ceux qui contestent l’authenticité des Écritures et tournent en dérision les tenants de la position conservatrice. Pourtant les grands commentateurs des siècles passés comme Augustin, Luther ou Calvin prenaient la Bible au mot. Le choc provoqué par le Siècle des Lumières a conduit à des positions plus libérales. Le protestantisme évangélique a réagi en produisant, à la fin du 19ème siècle, en particulier dans les milieux anglo-saxons, une série de publications rappelant les « fondamentaux » de la foi biblique (Fundamentals d’où le mot fondamentaliste a été tiré).
Il est vrai que certaines dérives sont apparues dans ces milieux, notamment par un attachement « idolâtre » à la lettre plus qu’à l’esprit de l’Évangile. Certains condamnant violemment la science ou la société. Des dérives aussi dommageables pourraient être relevées dans les milieux libéraux par leur rejet de la véracité biblique. La prise au sérieux de la Bible et de ses « fondamentaux » devrait conduire à un plus grand respect et amour du prochain.
Question : chacun peut vérifier la véracité de la Bible
Vrai. En conclusion, l’argument le plus convaincant en faveur de la véracité de la Bible est que chacun peut la vérifier lui-même. Comment apprécier la qualité d’un gâteau, sinon en le goûtant soi-même ? La Bible invite chacun à recevoir son message et son Auteur. Le Christ nous encourage à écouter sa Parole et à mettre notre foi en Dieu pour recevoir la vie véritable et le pardon {12}.
La Parole de Dieu est comparée à une nourriture qu’il nous faut désirer {13}. Des millions de personnes pourraient raconter comment leur foi dans la Bible a transformé leur vie. Je pourrais moi-même expliquer comment la découverte de ce livre m’a arraché à mon athéisme. Pierre Chaunu, professeur à la Sorbonne, aime à répéter que plus il lit la Bible, plus il est convaincu de son inspiration divine.
Si la Bible ne s’impose pas de manière absolue, sa véracité se dévoile néanmoins de manière évidente à celui qui est prêt à prendre au sérieux son message.
Reynald Kozycki
Pasteur, diplômé des facultés de théologie d’Aix-en-Provence et de Winona (USA). Membre du comité national de la Fédération Évangélique de France.
{2} Chiffre étonnant d’un sondage SOFRES pour La Croix du 23 octobre 2001.
{3} Blaise Pascal, Les Pensées, page 430, Éditions Brunschvig.
{4} Deuxième lettre à Timothée 3:16. Voir "2 Timothée 3:16"
{5} Deuxième lettre de Pierre 1:20 et 21. Voir "2 Pierre 1:20-21"
{6} Évangile de Matthieu 5:18. Voir "Matthieu 5:18"
{7} Prophète Ésaïe 41:22 et 23. Voir "Esaïe 41:22-23"
{8} Prophète Michée 5:1 à 3. Voir "Michée 5:1-3"
{9} Prophète Ésaïe 53 et Psaume 22. Voir "Esaïe 53, Psaume 22"
{10} Prophète Daniel 9:25 et 26. Voir "Daniel 9:25-26"
{11} Pour approfondir ces points, nous renvoyons par exemple à La Bible déchiffrée, Éditions Ligue pour la Lecture de la Bible, La Bible d’étude du Semeur, Éditions Excelsis.
{12} Évangile de Jean 5:24. Voir "# Jean 5:24"
{13} Évangile de Matthieu 4:4. Voir "Matthieu 4:4"
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