posté le 05-12-2009 à 12:11:29
DES FRÈRES ET DES SŒURS AU CENTUPLE
DES FRÈRES ET DES SŒURS AU CENTUPLE
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Frères et Sœurs en Christ : bonjour !
Mardi dernier, à l’annonce du deuil qui nous a frappés, ma famille et moi, en la perte de mon beau-père, vous étiez nombreux à nous exprimer, en des termes des plus touchants, tant votre amour fraternel que votre compassion émue, ainsi que tout le réconfort moral et spirituel requis par la circonstance.
Assurément, nous avons pu vérifier, de la sorte, combien la Parole de notre Dieu reste tout à fait d’actualité, et crédible, lorsqu’elle affirme :
« 29 Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses soeurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle » (Matthieu 19 : 29).
Nous en avons été très émus, croyez-le bien, et ne pouvons que balbutier, ici, à l’égard de tous, de pauvres mots qui tentent d’exprimer la profonde reconnaissance que nous vous devons car, assurément, vos écrits nous ont pleinement assurés que jamais nous ne sommes point seuls, dans cette vaste moisson de notre Dieu qu’est le monde, même si les échanges virtuels, notamment par Internet, pourraient le laisser croire.
À travers vos mots, puissants, d’amour fraternel actif et de compassion, le Seigneur nous a puissamment soutenus, fortifiés, consolés, et a essuyé nos larmes en sorte qu’elles n’ont pas trop coulé.
Comme nos mots, ici, sont trop faibles pour exprimer pleinement toute la reconnaissance que nous vous devons tous, nous voulons vous convier, bien-aimés de notre Seigneur Jésus-Christ, à fixer le regard sur Lui seul : en temps utiles, Sa grâce, Sa bonté et Sa fidélité vous le rendront, et Son Esprit vous rappellera alors qu’un jour, vous aviez tendu la main et ouvert vos cœurs à une famille en détresse, loin de sa terre natale, à cause du Nom précieux du Seigneur Jésus, qui nous lie les uns aux autres, indépendamment de nos tribus, de nos langues, et de nos nations et cela, pour l’éternité.
Quelle grâce, Seigneur, et quelle infinie bonté !
Il est écrit :
« …Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense » (Matthieu 10 : 42).
Que le Seigneur vous accorde, aux uns et autres, tous Ses bienfaits, dès à présent et à jamais, conformément à cette promesse, avec nos faibles remerciements pour votre grande bonté à notre égard.
Céphas MABADA-MABAYE & Famille
posté le 05-12-2009 à 12:09:19
"L’ÉTAT D’HOMME FAIT"
"L’ÉTAT D’HOMME FAIT"
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PASSAGE DE RÉFÉRENCE : EPHESIENS 4 : 13 - 15
"13 Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; 14 Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; 15 Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ..."
Dans la Bible, la notion d’homme fait s’oppose à celle d’enfant spirituel.
C’est, en effet, l’état de l’homme parvenu à son développement spirituel normal. C’est pourquoi, pour mieux comprendre en quoi cela consiste-t-il, il est utile d’étudier avant tout ce qu’est un « enfant spirituel ».
I. L’ENFANCE SPIRITUELLE
Cette expression n’est en rien péjorative : elle qualifie seulement la première étape de la vie spirituelle, qui se caractérise par :
- Son imperfection,
- Sa faiblesse, et
- Son manque de discernement.
1. IMPERFECTION
L’enfant spirituel est imparfait dans sa vie de foi, car il n’a pas encore ajouté à cette vie de foi toutes les qualités que l’apôtre Pierre énumère dans sa deuxième lettre :
« 5 Pour cette raison même, faites tous vos efforts pour ajouter à votre foi la bonne conduite, et à la bonne conduite la vraie connaissance de Dieu ; 6 à la connaissance ajoutez la maîtrise de soi, à la maîtrise de soi la persévérance, et à la persévérance, l’attachement à Dieu ; 7 enfin, à l’attachement à Dieu ajoutez l’affection fraternelle, et à l’affection fraternelle, l’amour.
8 Si vous avez ces qualités et si vous les développez, elles vous rendront actifs et vous feront progresser dans la connaissance de notre Seigneur Jésus–Christ.
9 Mais celui qui ne les possède pas a la vue si courte, qu’il est comme aveugle ; il oublie qu’il a été purifié de ses péchés d’autrefois » (2 Pierre 1 : 5 – 9).
C’est précisément la raison pour laquelle il doit croître grâce aux différentes aides que doit lui apporter l’église et, notamment, par l’exercice, en sa faveur, de tous les dons spirituels disponibles et indispensables à sa croissance.
2. FAIBLESSE
L’enfant spirituel ou « néophyte » est faible : il ne peut tenir debout, tout seul, et avancer avec sûreté, sans l’appui de ses frères et sœurs dans le Seigneur.
C’est la raison pour laquelle Dieu le confie, là aussi, à l’église. De la sorte, les divers ministères qui s’y exercent lui apportent ce qui lui manque : non seulement la nourriture spirituelle de plus en plus solide, mais aussi la vigilance de ses frères et, en particulier, de ceux qui sont, dans l’église locale, « les surveillants », ou « les évêques », ou « les anciens » ou, en un mot, « les pasteurs » :
« 11 C’est lui qui a fait don de certains comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme évangélistes, et d’autres encore comme pasteurs et enseignants.
12 Il a fait don de ces hommes pour que ceux qui appartiennent à Dieu soient rendus aptes à accomplir leur service en vue de la construction du corps du Christ (Ephésiens 4 : 11 – 12).
3. MANQUE DE DISCERNEMENT
L’enfant spirituel manque de discernement, ce qui veut dire qu’il n’a pas encore appris à distinguer, correctement, entre le bien et le mal :
« 14 Par contre, la nourriture solide est destinée aux adultes qui, par la pratique, ont les sens habitués à distinguer le bien du mal » (Hébreux 5 : 14).
De ce fait, il court le danger, mortel, d’être « emporté par tout vent de doctrine » (Ephésiens 4 : 14).
II. L’HOMME FAIT
L’homme fait, en Christ, se caractérise par contre par :
- Son intégrité,
- Sa force, et
- Son sens du discernement.
1. INTÉGRITÉ
Nous l’avons vu plus haut (2 Pierre 1 : 5 – 8), le chrétien soucieux de mûrir dans sa foi dispose d’un vaste programme de vie spirituelle dans laquelle s’additionnent successivement les huit (8) hautes qualités suivantes :
- La foi,
- La bonne conduite,
- La vraie connaissance de Dieu,
- La maîtrise de soi,
- La persévérance,
- L’attachement à Dieu,
- L’affection fraternelle et, ultimement,
- L’amour divin tel que définit en 1 Corinthiens 13 : 1 – 8 a.
Tant qu’il n’est pas parvenu à accumuler toutes ces qualités, au terme de sa croissance, le chrétien n’est pas encore « intègre » : il lui manque quelque chose d’essentiel, pour y parvenir.
2. FORCE
En général, ce qui caractérise les jeunes dans la foi, c’est la force telle que Jean en parle dans 1 Jean 2 : 13 – 14 :
« 13 Je vous écris, jeunes gens, parce que vous avez vaincu le Mauvais.
14 …Je vous écris, jeunes gens, parce que vous êtes forts : la parole de Dieu demeure en vous et vous avez vaincu le Mauvais ».
Cette force se manifeste dans deux (2) directions :
- Ils ont gardé la Parole de Dieu, et
- Ils ont vaincu le Malin.
Si des jeunes dans la foi peuvent déployer une telle force, capable de vaincre le diable, à combien plus forte raison cette force devra-t-elle exister chez les hommes faits !
Si c’est effectivement le cas, ils sont des « vainqueurs », ceux dont le Seigneur fera des colonnes dans le Temple de Dieu (Apocalypse 3 : 12).
3. DISCERNEMENT DU BIEN ET DU MAL
Enfin, l’homme fait, donc achevé et parfait, est caractérisé par son sens, aigu, du discernement, non seulement du bien et du mal (Hébreux 5 : 14), mais aussi du vrai et du faux (Ephésiens 4 : 14 ; Philippiens 1 : 9 – 10).
Pour bien comprendre la nécessité de cette qualité des hommes faits, il faut se souvenir, en permanence, que l’Eglise en tant que communauté, ainsi que les chrétiens à titre individuels, vivent, pour l’instant, dans un monde entièrement gouverné par Satan, « le père du mensonge » (1 Jean 5 : 19).
Il a fait, par le passé, et continue de faire, aujourd’hui encore, d’énormes ravages, non seulement dans la chrétienté (ensemble de ceux qui se réclament du christianisme, sans pour autant soumettre leurs vies personnelles à ses exigences morales et spirituelles), mais aussi dans l’Eglise de Jésus-Christ.
Par conséquent, les croyants qui se veulent fidèles aux Ecritures ont besoin d’exercer envers eux-mêmes, premièrement, et envers les autres membres du Corps de Christ, en second lieu, une vigilance accrue, de tous les instants, éprouvant systématiquement toute chose, et retenant uniquement ce qui est bon :
« 1 Mes chers amis, ne croyez pas tous ceux qui prétendent avoir l’Esprit, mais mettez–les à l’épreuve pour vérifier si l’esprit qu’ils ont vient de Dieu. En effet, de nombreux faux prophètes se sont répandus dans le monde » (1 Jean 4 : 1).
C’est à ce prix seulement que l’Eglise mature résistera avec succès aux mille et une entreprises du Malin visant à la déstabiliser, dans le but, cynique et inavoué, d’emporter avec lui, dans sa condamnation éternelle, plusieurs de ceux qui auront chuté.
Travaillons donc âprement à devenir des hommes faits : la qualité de vie et du témoignage de l’Eglise de Jésus-Christ en dépend.
C. MABADA-MABAYE - Ancien
posté le 05-12-2009 à 12:08:03
LA LOI DE LA CROISSANCE SPIRITUELLE
LA LOI DE LA CROISSANCE SPIRITUELLE
I. LA LOI DE LA CROISSANCE SPIRITUELLE : UNE RÉALITÉ
La vie, nous le savons tous, est fondamentalement caractérisée par un phénomène spécifique appelée « croissance » : toute vie naît, grandit, vieillit et meurt. Il en est de même de la vie spirituelle.
La croissance spirituelle est une obligation : le chrétien doit croître. C’est pourquoi Paul, dans Ephésiens 4 : 11 et suivants, prend soin de rappeler que, dans l’Eglise de Jésus-Christ, les ministères ont été institués à une fin bien déterminée : amener tous les membres du Corps de Christ à « l’état d’homme fait, à la stature parfaite de Christ ».
En conséquence, le chrétien ne doit pas rester un « enfant spirituel, emporté à tout vent de doctrine » ; il faut « que nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ » (Ephésiens 4 : 15).
Cette loi de croissance spirituelle ne se limite pas qu’aux individus : elle s’applique aussi, de manière collective, à l’Eglise de Christ :
« C’est par lui que le corps tout entier, bien coordonné et uni grâce à toutes les jointures qui le desservent, met en œuvre sa croissance dans la mesure qui convient à chaque partie, pour se construire lui–même dans l’amour » (Ephésiens 4 : 16).
D’autres passages bibliques viennent étayer cette idée de croissance collective du corps de Christ. Ainsi, Paul écrit à l’Eglise de Colosses :
« 9 C’est pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous l’avons appris, nous ne cessons de prier Dieu pour vous et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle.
10 Marchez d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous points de vue ; portez des fruits en toute sorte d’œuvres bonnes et croissez dans la connaissance de Dieu » (Colossiens 1 : 9 – 10).
Pierre, quant à lui, trace tout un programme de vie spirituelle collective :
« 1 Rejetez donc toute méchanceté et toute fraude, l’hypocrisie, l’envie et toute médisance ; 2 désirez comme des enfants nouveaux–nés le lait non frelaté de la parole, afin que par lui vous croissiez pour le salut, 3 si vous avez goûté que le Seigneur est bon » (1 Pierre 2 : 1 – 3).
Dans sa seconde épître il déclarera, comme une sorte de vérité définitive :
« 18 …Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus–Christ. A lui la gloire, maintenant et jusqu’au jour de l’éternité ! » (2 Pierre 3 : 18).
A n’en point douter, la loi de la croissance spirituelle est bel et bien fondée sur les Ecritures et s’impose, de la sorte, à tous, individus ou communautés chrétiennes.
II. ANALYSE DE CETTE LOI
Plusieurs vérités se dégagent d’une étude attentive de cette question dans les Ecritures :
1. Cette loi ne s’applique qu’aux chrétiens nés de nouveau, qui sont donc effectivement passés de la mort à la vie. Les destinataires des épîtres d’un Paul, d’un Pierre, d’un Jean, par exemple, en sont des exemples typiques avérés, en sorte qu’il est facile d’en déduire que la loi de la croissance spirituelle n’intéresse qu’eux au départ et, par extension, l’ensemble des chrétiens, nés de nouveau, et vivant dans le monde entier ;
2. Selon Paul, ce principe de croissance s’enracine directement en Christ, et en lui seul (Ephésiens 4 : 16 ; Colossiens 1 : 9) ;
Pierre nous enseigne aussi qu’en Christ Dieu nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété :
« Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, en nous faisant connaître celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu » (2 Pierre 1 : 3) ;
3. Cette croissance s’opère dans le « Corps de Christ, grâce à tous les liens de son assistance » (Ephésiens 4 : 16). Par conséquent, dans cette croissance, nous sommes intimement liés, et donc dépendants les uns des autres ;
4. La connaissance, et non l’ignorance, joue un rôle prépondérant dans cette croissance (2 Pierre 1 : 3) ;
5. La croissance part, forcément, de « l’enfance spirituelle » (Ephésiens 4 : 13 – 14) pour aboutir à « l’état d’homme fait », en passant par l’état d’adolescence pendant lequel le chrétien commence à avoir de l’assurance dans sa foi, et désire se lever pour servir le Seigneur ;
6. Il ne faut cependant pas confondre l’enfance spirituelle avec l’état, anormal, de « l’enfant charnel » (1 Corinthiens 3 : 1 – 2). En effet, le chrétien charnel est un chrétien qui vit selon la chair, et non selon l’Esprit (Romains 8 : 12 et suivants) ; c’est un enfant spirituellement malade : il a bien commencé avec Christ, mais il s’est arrêté ; il a commencé par l’Esprit, pour finir par la chair (Galates 3 : 3).
III. LE SOMMET DE LA CROISSANCE SPIRITUELLE
Où aboutit la croissance spirituelle ?
Elle aboutit au salut, c’est-à-dire, à la pleine réalisation des intentions de Dieu au sujet de ceux qu’il est venu délivrer, en Christ, et par lui, de ce monde de perdition :
« 1 Rejetez donc toute forme de méchanceté, tout mensonge, ainsi que l’hypocrisie, la jalousie et les médisances. 2 Comme des enfants nouveau–nés, désirez le lait spirituel et pur, afin qu’en le buvant vous grandissiez et parveniez au salut » (1 Pierre 2 : 1 – 3).
En effet, à la conversion, le chrétien se sauve, formellement, de « cette génération perverse » (Actes 2 : 40). En maintenant une croissance spirituelle conforme à la volonté du Père, il se sauve en se met à l’abri des conditions, affreuses, de la vie humaine. Enfin, à la résurrection, il est pleinement transformé en l’image du second Adam, venu du ciel pour sauver les perdus :
« 42 Ainsi en est–il de la résurrection des morts. Semé corruptible, on ressuscite incorruptible. 43 Semé méprisable, on ressuscite glorieux. Semé plein de faiblesse, on ressuscite plein de force. 44 Semé corps naturel, on ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps naturel, il y a aussi un corps spirituel.
45 C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.
46 Le spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est naturel ; ce qui est spirituel vient ensuite. 47 Le premier homme tiré de la terre est terrestre. Le deuxième homme vient du ciel.
48 Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres ; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. 49 Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15 : 42 – 49).
Il y a donc un lien entre la croissance spirituelle et le salut final : nous devons être trouvés purs et irréprochables, au jour du Seigneur, pour être enlevés dans son royaume :
« 6 Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus–Christ »…
9 Et ce que je demande dans mes prières, c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence 10 pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, 11 remplis du fruit de justice qui est par Jésus–Christ, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1 : 6, 9 – 11).
Ainsi donc, durant notre existence terrestre, nous devons, en tant que chrétiens nés de nouveau, mettre en chantier la croissance spirituelle afin d’atteindre, au retour de Christ, ce que la Parole appelle « l’état d’homme fait » ou, en d’autres termes plus courants, "une maturité spirituelle effective".
Ce sera l’objet de notre future étude.
C. MABADA-MABAYE – Ancien
posté le 05-12-2009 à 12:06:00
LA SOLITUDE DE LA SENTINELLE
Texte dédié à tous ceux qui désirent servir le Dieu des cieux, dans Son Église et dans le monde, en qualité de "sentinelles"... Bonne persévérance ! Le Seigneur est proche, et Sa récompense avec Lui !
LA SOLITUDE DE LA SENTINELLE
La voix de tes sentinelles ! (Esaïe 52/8). J'ai établi sur vous des sentinelles : soyez attentifs à la voix de la trompette. Mais ils ont dit : Nous n'y serons pas attentifs (Jérémie 6:17).
Les sentinelles suscitées par Dieu sont le bien précieux de l’Eglise. Elles avertissent pour protéger et prévenir des maux qu’elles aperçoivent, de loin et à l’avance, mais le peuple de Dieu a parfois quelques difficultés à l’accepter.
Il n’y a rien de nouveau sous le soleil : nous aimons écouter les bonnes choses, les perspectives encourageantes, mais nous délaissons instinctivement les avertissements; nous sommes réticents à accorder foi à la voix des sentinelles qui annoncent des temps mauvais, qui dénoncent notre «aujourd’hui» en faisant apparaître ce qu’il contient de répréhensible et de préjudiciable — bien que cela constitue pourtant une forme récurrente d’appel à revenir à l’Eternel.
Nous ne savons plus entendre ni lire la répréhension car nos cœurs sont devenus fragiles. Pourtant celui qui a égard à la répréhension sera honoré (Proverbes 13/18) et deviendra avisé (15/5); mieux vaut écouter la répréhension du sage, que d'écouter la chanson des sots, nous dit l’Ecclésiaste (7:5). Et dans le premier livre des Proverbes, la Sagesse personnifiée se plaint de ce que les hommes «n'ont pas voulu de son conseil, qu'ils ont méprisé toute sa répréhension» (Proverbes 1:30), car la répréhension est une composante indissociable de la sagesse divine : qui ne veut pas de l’un ne peut recevoir l’autre (c’est pourquoi l’exaucement de la prière de Jacques 1/5 est si souvent sans effet). En revanche, les deux se complètent et se fortifient ensemble : «La répréhension fait plus d'impression sur l'homme intelligent (sage) que cent coups sur le sot» (Proverbes 17:10).
Les réticences naturelles de l’homme à l’égard de la répréhension ne doivent cependant pas empêcher les sentinelles d’assumer leur appel, et de tenir leur position. Leur responsabilité est grande (voir Ézéchiel 33/6) et leur tâche ardue, faite de beaucoup d’incompréhensions.
Lorsque le peuple vaque à ses occupations, la sentinelle est attentive à son poste, et lorsque le peuple danse et se distrait, la sentinelle continue de scruter l’horizon; lorsque le peuple est assoupi, la sentinelle ne dort pas :
«Sur tes murailles, Jérusalem, j'ai établi des gardiens; ils ne se tairont jamais, de tout le jour et de toute la nuit» (Esaïe 62:6).
L’Eternel a placé Ses sentinelles de telle sorte qu’elles voient d’avance ce que les autres ne voient pas encore. C’est pourquoi elles ne sont pas toujours écoutées lorsqu’elles annoncent un danger : il y a peu de monde pour confirmer leurs dires. La sentinelle occupe une position spirituelle qui lui permet d’embrasser une vision élargie; elle n’est pas au-dessus des autres, mais au-dessus de l’immédiateté qui est une des plaies de cette vie et qui pollue parfois (hélas) la vision de l’Eglise.
Depuis la muraille de «Jérusalem», on voit plus loin, on aperçoit plus tôt, pour mieux servir le peuple et le roi.
«La sentinelle dit: le matin vient, et aussi la nuit. Si vous voulez vous enquérir, enquérez-vous» (Ésaïe 21:12).
La sentinelle connaîtra inévitablement une forme de solitude et d’adversité qui seront générées … par son obéissance.
Le prophète, lui, voit les choses qui ne sont pas encore et il les annonce; la sentinelle parlera quant à elle des évènements qui sont déjà enclenchés, anticipant simplement leur irruption dans nos vies.
Bénissons Dieu pour les sentinelles qu’Il a établies et considérons que si parfois nous ne comprenons pas le sens de leur action, ce n’est pas obligatoirement le signe qu’elles ont tort, et que nous avons raison ! Leur «angle de vue», leur poste d’observation spirituel est la seule raison de notre différence. Nous ne voyons pas ce qu’elles voient parce que Dieu les a placées à des endroits prévus pour qu’elles annoncent justement ce que nous n’apercevons pas encore !
Apprenons à détecter, reconnaître et écouter nos sentinelles. Inspirons-nous des erreurs du peuple de Dieu qui a rejeté les prophètes envoyés par Dieu pour leur préférer des fables et des discours d’hommes.
Nous exigeons de ceux qui veulent servir le Seigneur l’attestation qu’ils viennent bien de Dieu, mais si leur bouche vient à dénoncer certaines de nos œuvres qui seraient injustes, nous les rejetons et mettons la Parole de Dieu «sous le boisseau».
Que les sentinelles placées par Dieu dans son corps, et que les gardiens suscités par Dieu sur les murailles de l’Eglise se lèvent maintenant, et qu’ils fassent entendre leur voix, comme un défi à toutes les formes d’obscurantisme, en méprisant leur propre sort et en préférant sacrifier leurs vies sur l’autel de la vérité plutôt que leur appel :
«Car ainsi m'a dit le Seigneur: Va, place une sentinelle; QU'ELLE DÉCLARE CE QU'ELLE VOIT» (Ésaïe 21:6).
Jérôme Prékel/n°35
posté le 05-12-2009 à 12:01:49
ENVOIE-MOI AUJOURD'HUI UN CHRETIEN !
« Mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé » (Luc 15. 24) ;
« Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15. 10).
“Seigneur Jésus, qui me feras-tu rencontrer aujourd'hui ?” demandait Pedro dans sa prière, en allant à l'hôpital rendre visite à des malades. Il arrive dans le long couloir, et voit une porte entrouverte. Il frappe et entre. Un jeune homme alité s'exclame :
- “Vous êtes un chrétien !”
– “Oui, et c'est pour cela que je suis venu te voir.”
Immédiatement, le jeune homme lui raconte son histoire.
- “Je ne supportais plus la foi de mes parents, ni la lecture quotidienne de la Bible en famille, alors je me suis enfui de la maison. Loin de mes parents, j'ai trouvé refuge chez ma grand-mère, pour ne plus entendre parler de Dieu.
Mais un soir, ce Dieu que je fuyais m'a arrêté. Alors qu'avec mes amis nous nous amusions au bord d'une route, l'un d'eux m'a bousculé et m'a fait tomber. Un camion m'a écrasé les jambes. J'ai dû être amputé des deux jambes. Je suis dans ce lit d'hôpital depuis des mois et j'ai eu le temps de réfléchir sur ma vie passée. Ce matin, j'ai dit à Dieu :
- « Si tu existes, envoie-moi aujourd'hui un chrétien ! »
Pedro lui parle alors de Jésus, de sa compassion, de son amour, et de sa puissance pour pardonner. Ce jour-là, ce jeune homme a cru en Jésus et s'est confié en lui. Plus tard, il chargera Pedro de ce message pour ses parents :
- “Je sais que vous priez pour moi. J'ai perdu mes deux jambes, mais j'ai trouvé le salut en Jésus Christ.”
Source : Calendrier La Bonne Semence – Samedi 12 Janvier 2008
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